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Recherche éditeur pour mes textes - Page 2

  • Catégories : Paysages de Cannelle. Nouvelles

    Daniel et Cannelle 2

    Daniel arriva avec  Jeannot mais Cannelle ne le vit d’abord pas. L’heure était déjà bien avancée et même si la pratique faisait qu’il lui en fallait beaucoup pour la griser, elle n’était plus non plus très fraîche.

    Ce texte complet est désormais lisible dans mon recueil de nouvelles érotiques "Paysages de Cannelle" en vente par une bannière  de ce blog.

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  • Catégories : Jeux, Mes textes en prose

    Ombres mortes(extrait)

    1. Cendrillon
    2.  

    Si Cannelle peut associer Cendrillon à cette période de sa vie, c’est à cause du conte de fées que ses parents disaient vivre et du prince charmant beau (et vierge) auquel il fallait se donner (vierge) et épouser. Même si le beau conte avait été un peu écorné dans son esprit et qu’elle avait connu quelques flirts assez poussés, Cannelle craqua pour un archétype de prince charmant : grand, brun, fort. Il travaillait à la bibliothèque municipale de sa ville natale et ça tombait bien car elle aimait lire…. Elle ne se souvient pas combien de temps a duré son assiduité particulière à la bibliothèque et combien de sourires rougissants, d’œillades incendiaires, elle lui a lancé avant qu’il glisse dans un des livres qu’elle a emprunté, une demande rendez-vous pour le soir même.

     

    Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog

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  • Catégories : Mes textes en prose, Paysages de Cannelle. Nouvelles

    De bars en bars(extrait)

    En déambulant dans sa ville de naissance, Cannelle ne songeait à rien d’autre qu’à fuir la maison de ses parents ; en fait, les fuir, eux et leur hypocrisie.

    Elle allait de bars en bars (ceux qui étaient encore ouverts à cette heure avancée de la nuit).De plus en plus soûle, elle se prit une branche d’arbuste dans le visage. « Une ombellifère » se dit-elle.

    Pour lire la suite et d'autres textes de moi, cf. mes 13 livres en vente sur ce blog et ici:

    http://www.thebookedition.com/livres-laura-vanel-coytte-auteur-95.html
     

  • Catégories : Mes textes en prose

    Ton corps parfumé(extrait)

    Ton corps parfumé par la nuit réparatrice cherche le mien à son réveil.
    Le chant des oiseaux invite à la table du thé vert et du pain chaud.
    Les draps nous rappellent ; goût de tendresse, de sexe et de passion
    Le soleil chante les bougainvillées et l’urine des chats errants

     

    Pour lire la suite,attendez mon 14 e livre à paraître et achetez les 13 ers en vente sur ce blog
     

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Jacques Martin est mort(extrait).

    Et un tas de souvenirs et de pensées défilent dans ma tête.

    Les déjeuners du dimanche midi à la campagne en famille et en regardant « Le petit rapporteur » ou « Par le petit bout de la lorgnette. »

    Et avant, le départ de notre maison en ville.

    Ma grand-mère qui fermait le magasin.

    On chargeait un grand panier avec le repas de midi dans le coffre et ça sentait le poulet ou le rôti.

    Et j’avais mal au cœur sur la banquette arrière.

     

    15/09/2007 02:55

     

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Tombeau pour 2 amants(extrait)

    1404353277.jpgJEU NUMERO 16 DE BENEDICTE:Imaginez un dialogue entre ces deux personnages.

    http://jeuxduchabidouil.canalblog.com/archives/2008/02/24/8079333.html

    Quand vous faites chez vous un jeu que vous avez trouvé chez moi, merci de mettre le lien vers la personne qui a conçu le jeu (comme je le fais ci-dessus) et vers ma note où vous l'avez trouvé.

    Merci pour ces personnes qui se creusent la cervelle pour que nous nous amusions et doublement pour moi de me citer et que je ne fasse pas "e.......r" par les concepteurs des jeux...

    MON DIALOGUE:

    Tombeau pour deux amants

     

    -« Tu dors, mon amour ? »

    -« Si je dormais, tu m’aurais réveillée. Et toi, tu as dormi ? »

    -« Moi, qui me sentais si fatigué lors de mes derniers temps sur terre, je n’ai plus du tout sommeil. »

     

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  • Catégories : Balades, Jeux, Mes textes en prose

    Promenons-nous dans les bois(extrait)

    Ecrire la suite (Madam'Aga)



    Il s'agit ici, comme cela a déjà été proposé en se servant d'autres textes comme base, d'écrire la suite de l'histoire ("
    Promenons-nous dans les bois", en l'occurrence) en se basant sur les personnages, les situations, mais sans forcément cadrer avec le genre, le style d'écriture. Vous avez toute liberté de développer votre propre imaginaire, votre univers, du moment que le résultat fasse vraiment suite au récit proposé.

     

    http://www.ecritureludique.net/article-13363082.html

     

    Promenons-nous dans les bois...

      Pendant que le loup y est pas, si le loup y'était il nous mangerait.

    Que ne voici pas là un chouette chemin de promenade ! ... Une ancienne voie de chemin de fer désaffectée. La possibilité de marcher, encore et encore. Plus loin. Au calme.

    Alors là, oui, pour être calme, ça l'est effectivement. Un véritable territoire perdu, boisé et sauvage. Pour arriver à cet endroit, il faut passer une zone à découvert, mais ensuite, c'est un autre monde, loin de tout.

    Voici mon héroïne en balade, qui promène son chien et prends des photos... Ou plutôt qui aimerait bien faire quelques clichés, mais il a plu, pas la moindre bébête à l'horizon et le paysage est gris...

    Par contre, elle n'a pas encore exploré par là... Et puisqu'il est inutile de perdre du temps à farfouiller dans les fourrés à la recherche d'insectes, c'est le moment d'en profiter et de proposer une longue marche au chien.

    Elle s'engage. Ca démarre bien, à proximité, une propriété avec poules et moutons, pas franchement bien clôturée... "Au pied ! ..." Ouf, ça va, le chien revient. Continuons...

    Ho, une vieille usine, toute de béton, en ruine, colonisée par la végétation. Etrange endroit. Parfait pour faire quelques photos. C'est souvent surprenant ce que l'on trouve lorsqu'on s'engage dans une voie inconnue...

    Continuons encore. Que ce chemin est étonnant, que son ambiance est particulière. C'est la fin de la journée, le soir tombe et en même temps le soleil se décide à diffuser quelques rayons. C'est un mélange entre lumière et obscurité. Et l'imaginaire s'en mêle.

    Hé bien oui, le lieu s'y prête... Les vieilles angoisses enfouies ressortent. Que pourrait-il bien arriver si jamais le moindre souci se produisait ? Personne ne sait qu'elle se trouve là, Léa ne l'avait même pas prévu. S'il lui arrivait un accident ? Les travées sont glissantes, elle pourrait facilement glisser et se blesser. Qui donc penserait à la chercher là ? Et si par hasard, la promeneuse faisait une mauvaise rencontre ? Bon d'accord, y'a personne ici... Mais si jamais... D'ailleurs, elle arrive à une voie verte, qui mène où ? Mystère...

    Elle pourrait continuer son chemin, droit devant, aller sur sa gauche ou sa droite. Encore autant de possibilités de nouvelles découvertes. Mais, il se fait tard, il faut rentrer. A la maison, on va la trouver bien longue.

    Léa fait le chemin du retour assez rapidement, elle aperçoit déjà "l'ouverture", le point où elle retrouve ses marques, le terrain connu.

    Tiens, y'a quelqu'un, une silhouette, juste au coin, là-bas. Peut-être une personne qui vient promener son chien ? Léa, habituée à anticiper, observe. Non, pas de chien.

    A cet endroit la végétation est haute, il fait plutôt sombre. On distingue mal. C'est un monsieur. Il reste à l'entrée. Bon, il faut rattacher Titine : "Au pied !". voilà, c'est fait.

    Ho, ho, le type, là, c'est le genre armoire à glace. Et puis, il est pas tout seul... Y'en a un deuxième. Le style force tranquille. Ils se dirigent lentement vers mon héroïne... Ho... C'est quoi ces tronches de skinheads ? ... Y'en a un troisième... C'est quoi ce plan ? ... Alors, ça, c'est pour sa gueule...

     Heu... Ils ont des matraques... C'est des flics ? ... Pourvu que ce soit bien ça...
     

    http://valerieagalivres.over-blog.com/article-13158442.html

    MON TEXTE

    L’un des hommes, visiblement le chef, me salue et les autres hochent la tête.

    -         « Bonjour, madame, vous venez de la vieille usine ? 

    -         Euh oui…

    -         Vous n’avez vu personne ?

    -         Euh non…

    -         Heureusement pour vous madame…  Cette usine est un lieu de rencontre pour une secte satanique qui tient des messes noires.

    -         Genre Halloween ?

    -        

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Réponse de Cendrillon à la jeune fille parfaite(extrait)

     Vous vous êtes permise de parler en mon nom (et celui d’autres princesses de contes de fées) mais je ne suis pas telle que me présentent les livres d’enfants et je veux rétablir certaines vérités. Je n’avais plus de maman depuis mes deux ans mais j’avais encore un gentil papa, parfois très gentil… On dit qu’il chercha une nouvelle maman pour me faire plaisir. Il disait aussi à tout le monde que c’était difficile d’être père-célibataire. La réalité c’est que je ne lui suffisais plus, que les rencontres d’un soir ne comblaient pas son besoin d’une femme qui m’aide à m’occuper de lui. Il rencontra sa deuxième femme sur internet où il est facile de cacher une nature obscure sous un joli minois et deux filles au caractère aussi ingrat que le physique. A la mort de mon père, je vécus l’enfer entre ces trois femmes qui loin de m’aider à la maison dilapidaient mon héritage dans les boutiques de luxe et laissaient traîner partout leur linge sale.

    CENDRILLON Lettre de la jeune fille parfaite:www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/30/mon-texte-inedit-sur-ce-blog-jeu.html C'est un peu calme par ici, vous ne trouvez pas ? Je propose à ceux qui en auront envie de choisir une lettre (ou plusieurs selon l'inspiration) parmi celles écrites au Syndicat des Héros et d'inventer une réponse. Aucune crise d'égo et de jalousie si certaines lettres inspirent plusieurs réponses, et d'autres aucune, n'est-ce pas ? Dans le désordre, voici les possibilités... - le grand méchant loup chez Sacados : sacados.blogs.psychologies.com/sac_a_dos_ou_comment_on_p/2007/11/syndicat-des-hr.html - Gerda (et la reine des neiges) chez La Pomme : lapomme.blogs.psychologies.com/lapomme/2007/11/une-question-me.html - Antigone chez Polly : mpolly.over-blog.com/article-13550844-6.html - Adèle, héroïne de Claude Ponti, chez ABC : detente-en-poesie.over-blog.com/article-13478606.html - Le collectif des princesses de contes de fées en colère chez Cassandrali : devantmoi.canalblog.com/archives/2007/11/01/6733288.html - Martine chez Azalaïs : marge-ou-greve.over-blog.com/article-13471096-6.html - La laitue aux lunettes noires chez Lomi Lomi : kauai.blogs.psychologies.com/lomi_lomi/2007/10/lettre-de-rclam.html - Raoul, fils d'Athos chez la cigale : lacigalechezlesfourmis.over-blog.com/article-13448515.html - Sophie chez Camomille : www.camomille64.com/article-13416749.html - La mère Noël chez Enriqueta (le blog Palabras) : enriqueta.blogs.psychologies.com/ecrire/2007/10/le-jeu-de-capta.html - Plusieurs héroïnes-princesses de contes de fées chez Laura : www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/30/mon-texte-inedit-sur-ce-blog-jeu.html - Esméralda chez Pénéloppe : www.murmures.biz/article-13438348.html - Rhett Butler chez Captaine Lili (moi donc, hihi !...) : captainelili.blogs.psychologies.com/vivre_avec_et_croire_enco/2007/10/lettre-au-syndi.html En espérant n'avoir oublié personne... Moi, j'ai répondu à Raoul... et c'est sur mon blog, donc ici : captainelili.blogs.psychologies.com/vivre_avec_et_croire_enco/2007/11/rponse-du-syndi.html A vos plumes ! http://lequipedechoc.over-blog.com/article-14003835-6.html#anchorComment

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  • Catégories : Poe Edgar Allan, Voyage

    Résumé du « Portrait ovale »(dernière des «Nouvelles Histoires extraordinaires »(1856) traduites par Baudelaire) d’Edgar Allan Poe(1809-1849)

    Poe_2.jpg Lu à cette page :  

    http://perso.orange.fr/art-deco.france/lettres_poe.htm

    Publié chez Ambroise dans le cadre de son voyage dans le fantastique:http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/05/30/voyage-dans-le-fantastique.html

    Je supprime le texte de ce résumé car je ne veux plus qu'il soit copié... et je voudrais que tous ceux qui ont fait des commentaires prennent le temps de lire et de faire des recherches comme je l'ai fait.

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Cendrillon(extrait)

    Si Cendrillon n’avait plus de maman, elle avait encore un gentil  papa mais c’est difficile d’être  père-célibataire et il se sentait un peu seul. Il rencontra sa deuxième femme sur internet où il est facile de cacher une nature obscure sous un joli minois et deux filles au caractère aussi ingrat que le physique.

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  • Catégories : Paysages de Cannelle. Nouvelles

    Le test

    59f6450d748f213b302871950c7ec596.jpg

    "Il n'en a parlé à personne..." et surtout pas à Cannelle.
    Il n’en a parlé à personne mais ça se voyait tellement que tout le monde savait… sauf

    Consigne 64

    La photo est un détail d'un tableau que j'ai photographié au musée d'art moderne à Bruxelles
    Vous vous inspirerez de cette photo et commencerez votre texte par:

    "Il n'en a parlé à personne..."

    Rappel: votre texte ne dépassera pas les 2000 signes espaces compris

    Le texte est à envoyer à Pati pour cette quinzaine: ticya@free.fr

    Photo de Coumarine
    Tableau de Heinrich Campendonk

    http://coumarine2.canalblog.com/archives/2008/02/20/8021998.html#comments

    Ce texte complet est désormais lisible dans mon recueil de nouvelles érotiques "Paysages de Cannelle" en vente par une bannière sur ce blog

  • Catégories : Nerval Gérard de, Voyage

    Paysages "déjà vus", déjà décrits dans le "Voyage en Orient" de Gérard de Nerval

    6326d0526a381a26e64160284a6ea453.jpg

    O. C, II, 788-789 : « Je n’ai pas entrepris de peindre Constantinople ; ses palais, ses mosquées, ses bains et ses rivages d’été ont été tant de fois décrits : j’ai voulu seulement donner l’idée d’une promenade à travers ses rues et ses places à l ‘époque des principales fêtes. Cette cité est comme autrefois, le sceau mystérieux et sublime qui unit l’Europe et l’Asie. Si son aspect extérieur est le plus beau du monde, on peut critiquer, comme l’ont fait tant de voyageurs, la pauvreté et la malpropreté de beaucoup d’autres. Constantinople semble une décoration de théâtre qu’il faut regarder de la salle sans en visiter les coulisses. »

    Paysage pictural
    Théâtre
    Déjà décrit
    Paysage ambulatoire

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

  • Catégories : SAND George

    Commentaire d’un passage extrait du roman de George Sand, "Les maîtres sonneurs ."

    George_Sand.jpgLE TEXTE

     

     

    George Sand, extrait des « Maîtres sonneurs »(quatrième veillée), roman paru en 1853.   Joset est un garçon étrange. Son secret est qu’il a réussi à faire une flûte de roseau, et qu’il invente de la musique. Son ami Tiennet, après l’avoir écouté, s’écrie : « Où diantre prends-tu tout ça !à quoi ça peut servir, et qu’est-ce que tu veux signifier par là ? » Joset interroge Brulette.   Quatrième veillée   Mais à quoi est-ce que tu as pensé, pendant ma flûterie ? dit Joseph en la fixant beaucoup.
    —À tant de choses, que je ne saurais point t'en rendre compte, répliqua Brulette.
    —Mais enfin, dis-en une, reprit-il sur un ton qui signifiait de l'impatience et du commandement.
    —Je n'ai pensé à rien, dit Brulette ; mais j'ai eu mille ressouvenances du temps passé. Il ne me semblait point te voir flûter, encore que je t'ouïsse bien clairement ; mais tu me paraissais comme dans l'âge où nous demeurions ensemble, et je me sentais comme portée avec toi par un grand vent qui nous promenait tantôt sur les blés mûrs, tantôt sur des herbes folles, tantôt sur les eaux courantes ; et je voyais des prés, des bois, des fontaines, des pleins champs de fleurs et des pleins ciels d'oiseaux qui passaient dans les nuées. J'ai vu aussi, dans ma songerie, ta mère et mon grand-père assis devant le feu, et causant de choses que je n'entendais point, tandis que je te voyais à genoux dans un coin, disant ta prière, et que je me sentais comme endormie dans mon petit lit.
    J'ai vu encore la terre couverte de neige, et des saulnées[1] remplies d'alouettes, et puis des nuits remplies d'étoiles filantes, et nous les regardions, assis tous deux sur un tertre, pendant que nos bêtes faisaient le petit bruit de tondre l'herbe ; enfin, j'ai vu tant de rêves que c'est déjà embrouillé dans ma tête ; et si ça m'a donné l'envie de pleurer, ce n'est point par chagrin, mais par une secousse de mes esprits que je ne veux point t'expliquer du tout.
    —C'est bien ! dit Joset. Ce que j'ai songé, ce que j'ai vu en flûtant, tu l'as vu aussi ! Merci, Brulette ! Par toi, je sais que je ne suis point fou et qu'il y a une vérité dans ce qu'on entend comme dans ce qu'on voit. Oui, oui ! fit-il encore en se promenant dans la chambre à grandes enjambées et en élevant sa flûte au-dessus de sa tête ; ça parle, ce méchant bout de roseau ; ça dit ce qu'on pense ; ça montre comme avec les yeux ; ça raconte comme avec les mots ; ça aime comme avec le cœur ; ça vit, ça existe !
       

    Pour lire l'intégralité des "Maîtres sonneurs":

     http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre11585-chapitre52211.html



    [1] Des ficelles à prendre les alouettes

     

     

     

     

    MON COMMENTAIRE (13/20) en DEUG  de Lettres modernes

     

     Je le supprime car ces travaux attirent les copieurs.

  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes publiés

    Christophe(extrait)

     Lorsque j'avais 18 ans, un de mes amis (qui avait une trentaine d'années)s'est suicidé parce qu'il ne supportait pas de sentir le cancer le détruire.


    Dans ton regard trop clair se reflétait

    L’ombre confuse d’un été

    Qui n’avait pas su t’aimer

    Qui t’avait blessé à jamais


    Publié dans le recueil du Concours Poésiades 2002

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 recueils en vente sur ce blog.

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  • Catégories : La littérature, Mes textes en prose

    Résumé de « L’orgue du Titan » de George Sand(1804-1876), nouvelle appartenant au recueil « Contes d’une grand-mère » (1875)

    George_Sand.jpget lue à cette page : http://www.bmlisieux.com/litterature/sand/orgue.htm

     PUBLIE CHEZ AMBROISE  A LA SUITE D'UN VOYAGE DANS LE FANTASTIQUE:

     http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/05/30/voyage-dans-le-fantastique.html

    Je supprime le texte de ce résumé pour que que certains(cf. dernier com) prennent le temps de le lire et de faire des recherches... comme je l'ai fait.

    Portrait de George Sand par Auguste Charpentier (1835) sur Wikipédia.
  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    1620053839.jpg

    O. C, II, 262, Le Caire : « Le soir de mon arrivée au Caire, j’étais mortellement triste et découragé. […] j’étais parvenu à  me démontrer que j’allais passer là les six mois les plus ennuyeux de ma vie, […]. Quoi ! c’est là, me disais-je, la ville des Mille et Une Nuits, […]. Et je me plongeais dans l’inextricable réseau des rues étroites et poudreuses, […] aux approches du soir dont l’ombre descend vite, grâce à la poussière qui ternit le ciel et à la hauteur des maisons.

                Qu’espérer de ce labyrinthe confus, grand peut-être comme Paris ou Rome, [….] ? Tout cela a été splendide et merveilleux sans doute, mais trente générations y ont passé ; »

     

    Déception

     

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

        

    http://www.thebookedition.com/laura-vanel-coytte-des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-p-1283.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    1620053839.jpg

    O. C, II, 249, Les Cyclades : «  A deux heures du matin le bruit de la chaîne laissant tomber l’ancre nous éveillait tous, et nous annonçait entre deux rêves que ce jour-là nous foulerions le sol de la Grèce véritable et régénérée. La vaste rade de Syra nous entourait comme un croissant. 

    Je vis ce matin dans un ravissement complet. Je voudrais m’arrêter tout à fait chez ce bon peuple hellène, au milieu de ces îles aux noms sonores, et d’où s’exhale comme un parfum du Jardin des Racines grecques. […]

     

    250 : « Mais c’est bien le soleil d’Orient et non le pâle soleil du lustre qui éclaire cette jolie ville de Syra, dont le premier aspect produit l’effet d’une décoration impossible. Je marche en pleine couleur locale, unique spectateur d’une scène étrange, où  le passé renaît sous l’enveloppe du présent. »

     

    251 : Syra est une « ville bizarre, bâtie en escalier, et  divisée en deux cités, l’une bordant la mer (la neuve), et l’autre (la cité vieille), couronnant la pointe d’une montagne en pain de sucre, qu’il faut gravir aux deux tiers avant d’y arriver. »

     

    investissement affectif

    théâtre

    pittoresque

     

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

        

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

     

    1620053839.2.jpgO. C, II, 301, Un lever de soleil : «[…] c’est avec un étonnement toujours plus vif que je me retrouve à mille lieues de ma patrie, et que j’ouvre mes sens peu à peu aux vagues impressions d’un monde qui est la parfaite antithèse du nôtre. La voix du Turc qui chante au minaret voisin, la clochette et le trot lourd du chameau qui passe, et quelquefois son hurlement bizarre, les bruissements et les sifflements indistincts qui font vivre l’air, le bois et la muraille, l’aube hâtive dessinant au plafond les mille découpures des fenêtres, une brise matinale chargée de senteurs pénétrantes, qui soulève le rideau de ma porte et me fait apercevoir au-dessus des murs de la cour les têtes flottantes des palmiers ; tout cela me surprend, me ravitou m’attriste, selon les jours ; car je ne veux pas dire qu’un éternel été fasse une vie toujours joyeuse. Le soleil noir de la mélancolie, qui verse des rayons obscurs sur le front de l’ange rêveur d’Albert Dürer, se lève aussi parfois aux plaines lumineuses du Nil, comme sur les bords du Rhin, dans un froid paysage d’Allemagne. J’avouerai même qu’à défaut de brouillard, la poussière est un triste voile aux clartés d’un jour d’Orient. »

     

    cadrage Paysage sonore, olfactif

    Présence du mot paysage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

         http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html
  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    1620053839.jpg

    O. C, II, 334-335 : « Ne pouvant pénétrer dans l’enceinte du palais de Méhémet-Ali, […], je me rendis sur la terrasse d’où l’on domine tout Le Caire. On ne peut rendre que faiblement l’effet de cette perspective, l’une des plus belles du monde ; ce qui surtout saisit l’œil sur le premier plan, c’est l’immense développement de la mosquée du sultan Hassan, […]. La ville occupe devant vous tout l’horizon, qui se termine aux verts ombrages de Choubrah ; à droite, c’est toujours la longue cité des tombeaux musulmans, la campagne d’Héliopolis et la vaste plaine du désert arabique interrompue par la chaîne du Mokatam ; à gauche, le cours du Nil aux eaux rougeâtres, avec sa maigre bordure de dattiers et de sycomores. […]

    Voilà l’immense panorama qu’animait l’aspect d’un peuple en fête fourmillant sur les places et parmi les campagnes voisines. Mais déjà la nuit était proche, et le soleil avait plongé son front dans les sables de ce long ravin du désert d’Ammon que les Arabes appellent  mer sans eau ; on ne distinguait plus au loin que le cours du Nil, où des milliers de canges traçaient des réseaux argentés comme aux fêtes des Ptolémées. »

    Paysage vu du haut

     

    Cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

     

      

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

     

     

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    1620053839.jpg

    O. C, II, 363, excursion dans les environs du Caire : « Au milieu d’un bois composé de ces arbres à fleurs qui semblent des bouquets gigantesques, par des chemins étroits, cachés sous des voûtes de lianes, on arrive à une sorte de labyrinthe qui gravit des rochers factices, surmontés d’un belvédère. […]

                Arrivé au sommet, je fus frappé d’admiration en apercevant dans tout leur développement, au-dessus de Gizeh qui borde l’autre côté du fleuve, les trois pyramides nettement découpées dans l’azur du ciel. Je ne les avais jamais si bien vues, et la transparence de l’air permettait, quoiqu’à une distance de trois lieues, d’en distinguer tous les détails. »

     

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    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

     

      

     

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    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    1620053839.jpgO. C, II, 245, Paleocastro : « Nous suivions dès lors le bord de la mer en marchant sur les sables et en admirant de loin en lion des cavernes où les flots vont s’engouffrer dans les temps d’orage ; […] Parvenus au fond de la baie, nous avons pu embrasser du regard toute la colline de Paleocastro couverte de débris, et que dominent encore les tours et les murs ruinés de l’antique ville de Cythère. »

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    Investissement affectif

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    79de91d24115db517f5b200621974237.jpgO. C, II, 241-242, San – Nicolo : « Nous sommes montés sur des mulets et, sous la conduite d’un Italien qui connaissait le pays, nous avons cherché notre route entre les montagnes. On ne croirait jamais, à voir de la mer les abords hérissés des rocs de Cérigo, que l’intérieur contienne encore tant de plaines fertiles ; c’est après tout une terre une terre qui a soixante-six milles de circuit et dont les portions cultivées sont couvertes de cotonniers, d’oliviers et de mûriers semés parmi les vignes. […] O bonheur ! je rencontre, en approchant d’Aplunori, un petit bois de mûriers et d’oliviers où quelques pins plus rares étendaient ça et là leurs sombres parasols ; l’aloès et le cactus se hérissait parmi les broussailles, et sur la gauche s ‘ouvrait de nouveau le grand œil bleu de la mer que nous avions quelque temps perdu de vue. »


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    Investissement affectif : bonheur
    Surprise

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    2363ba46421d0160d5a8bfc55be4875f.jpg

    O. C, II, 206-207, Vienne : « Je me sentis tout à coup attristé au moment où j’entrais dans cette capitale. C’était vers trois heures, par une brumeuse journée d’automne. […]
    Rien n’est triste aussi comme d’être forcé de quitter, le soir, le centre ardent et éclairé, et de traverser encore, pour regagner les faubourgs, ces longues promenades, avec leurs allées de lanternes qui s’entrecroisent jusqu’à l’horizon : les peupliers frissonnent sous un vent continuel ; on a toujours à traverser quelque rivière ou quelque canal aux eaux noires, et le son lugubre des horloges avertit seul de tous côtés qu’on est au milieu d’une ville. »

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html


    Paysage ambulatoire, sonore